MAURICE VERDIER

Peintre de la nostalgie et de la violence apaisée



Dans son atelier parisien

Ce qu'ils ont dit de lui

Jean Delavèze (L'œil)

Lorsqu'un peintre atteint la cinquantaine, l'âge de son plein épanouissement, le moment est venu pour lui, non pas de dresser un bilan, la course à fournir est encore beaucoup trop longue, mais du moins de s'interroger; et pour celui qui s'intéresse à son œuvre, d'en retracer la courbe. Maurice Verdier est dans ce cas, et sa récente exposition à la galerie Jaubert nous en donne l'occasion.

L'homme est complexe, l'œuvre aussi, encore que l'un et l'autre paraissent sans mystère.

Ses toiles s'imposent dans une sorte d'évidence passionnée, ne cherchant pas à convaincre, se refusant à séduire, affirmant la violence de la sensation par un expressionnisme de la couleur, une décision forte du dessin, qui leur donnent une présence intense.

De ses premières manifestations publiques, des toiles que Maurice Verdier présentait dans les salons de l'après-guerre à sa dernière exposition, il a parcouru un chemin, et son langage a changé. Sans doute évoluera-t-il encore. Et c'est tant mieux, et c'est bien. Un artiste qui ne bouge plus, se contentant de ce qu'il fait, ou ne pouvant plus aller plus loin, s'enfermant dans des clichés, se répétant sans cesse, figé, ne conserve plus que l'apparence de la vie.

L'œuvre de Verdier a évolué, cela est évident pour qui la connaît et l'a suivie. Mais il n'y a pas eu de rupture, point de ces sauts brusques comme il arrive parfois, de changements brutaux de direction. Elle s'est modifiée par une manière de nécessité interne, comme change l'apparence d'un jeune arbre, au fur et à mesure qu'il se fortifie, s'épanouit, étale ses branches à la lumière, par la poussée, le travail intime de la sève.

C'est que l'œuvre, ici, a mûri, en même temps que le peintre. Il n'y a pas de recherches de «manières», une volonté délibérée de trouver un style original. Rien ne s'est fait de l'extérieur. Le langage s'est modifié pour se mouler sur une richesse plus grande de sensations, une expérience plus approfondie, une sensualité plus ouvertement avouée. Il n'est que de mesurer le chemin parcouru depuis le temps qu'il peignit deux femmes nues sur un balcon, vers 1950, et le récent Nu au fond bleu, ou les études encore fraîches dans son atelier.


Jeune clown

Micheline Sandrel

Maurice Verdier ou La peinture est une fête


Il y a des alchimistes qui recherchent la pierre philosophale ou l'or comme presque tout le monde. Il y a des amoureux qui essaient de charger chaque instant de toute l'éternité qu'il peut porter. Il y a Maurice Verdier qui ne se soucie pas de l'or et dont les toiles sont somptueuses; il y a Maurice Verdier qui connaît l'angoisse et dont l'œuvre affirme que le bonheur et la tendresse existent.

C'était tout à fait évident lors de sa dernière exposition chez Yves Jaubert, la splendeur qu'il sait voir dans l'eau d'un étang sous un ciel qui le prolonge, la confiance qu'il découvre dans un beau regard d'enfant ou dans la douceur d'un corps féminin.

Qu'il peigne un nu, un paysage, une ville vue d'un balcon, c'est toujours une occupation magistrale de la toile et ce n'est pas le moindre miracle que cette composition exigeante apparaisse toujours parfaitement spontanée. Nous le disions tout à l'heure, il y a des alchimistes. Il y a aussi des êtres savants qui ont tellement maîtrisé leur technique que le plus grand art retrouve l'innocence et que, plus grand encore que le métier, le cœur apporte sa chaleur. Le secret du beau regard inquiet des visages qu'il peint, on le trouve dans ses yeux à lui qui sont beaux, attentifs et dans ses yeux à elle - elle, José, sa femme - qui sont beaux et tendres avec une émotion qui affleure comme le souvenir d'une larme

La maison qui les entoure, leur place des Ternes et silencieuse. Ils n'en sont pas à un contraste près. Elle est «appartement», et on la sent «maison». Près d'une fenêtre un grand bronze de Oudot se déshabille, les jambes seules sont nues; ce n'est pas un strip-tease; c'est l'attitude familière d'une femme chez elle et c'est en même temps une superbe statue.


Place des Ternes vue de son atelier

«Oudot est un ami de toujours», j'apprendrais un peu plus tard que la loggia l'accueille souvent quand il quitte Besançon.

Aux murs une nature morte de Derain, une eau forte de Zadkine, deux Mauffra. «Deux toiles de Bretagne, elles appartenaient à mon oncle. Il aimait la peinture.» Des petits bronzes de Barye : «Mon père aimait Barye».

Quelques toiles seulement de Maurice Verdier, parfaitement accordées à l'ensemble vivant, chaleureux et silencieux de cette maison qui n'est pas un décor, mais dont l'harmonie est tangible, une «Maison à vivre».

«Nous irons à l'atelier tout à l'heure. J'ai enfin un atelier à l'étage au-dessus.»

Il y a dans cet enfin une patiente attente et dans toujours, « je vis là depuis toujours », une amitié.

Les choses comptent pour Maurice Verdier, les meubles amis, une beauté en accord avec la vie quotidienne, le ciel dans la fenêtre, une qualité de paix qui naît de l'équilibre entre la pensée, le rêve et l'amour du réel. On le sent devant chacune de ses toiles. Les enfants «inventés» sont des portraits, les bouquets sont charnus avec goût de fruit, la neige est un manteau et le trait noir qui cerne les arbres, les maisons n'enlèvent rien au mystère des formes et des passages de couleurs, le chat qui se glisse sur le rebord du balcon, c'est le chat en pointillés qui hante la maison: à un certain degré d'amour, la mort n'existe pas.

Une œuvre d'art est toujours une lutte contre le temps, une affirmation contre ce qui se défait, un témoignage sur ces secondes qui mériteraient de durer, le haut rempart chaque jour attaqué, chaque jour soutenu.

Il semble que le temps au bout du compte doive gagner et puis un jour le temps est vaincu, la lumière qui a un moment ébloui le peintre est fixée à jamais. C'est cette lumière que Maurice Verdier recherche avec patience, avec obstination avec bonheur, c'est elle qu'il réinvente dans cet atelier où chaque jour il reprend l'une ou l'autre de ses toiles. Elles ne sont finies que lorsqu'elle naît enfin de l'eau et du ciel, des astres et du chatoiement des fleurs ou des regards.

L'angoisse de la recherche, la belle note grave de raccord obtenu se fondent dans cette sérénité conquise. Demain tout recommencera.

Micheline Sandrel


Chemin à l'arbre rose

Pierre Courthion

Maurice Verdier : le feu sous la braise


Il y avait, au départ, une certaine maigreur dans la peinture de Maurice Verdier, où le graphisme jouait un grand rôle, découpant les figures, les isolant.

On y trouve aussi, comme dans cette toile de 1950, une sorte de complaisance à la préciosité, dans la pose, dans l'arabesque des lignes.

A ce moment-là, il regardait certainement du côté de Modigliani. Les nus récents apparaissent bien différents. Sans doute, les contours sont toujours cernés, mais le large trait noir qui les enserre est moins là pour enclore, pour enfermer les formes, que pour jouer !e rôle de «passage». Les figures du tableau ne s'insèrent plus dans la toile par la seule vertu de la composition, mais par celle de la lumière de l'atmosphère, qui unissent les divers éléments de la toile. Et puis, il y a la matière même de la peinture, la pâte, qui est devenue plus riche, plus sensuelle, la sensation, enfin, s'est faite plus directe, plus immédiate, plus dépouillée.

J'ai pris l'exemple des nus, mais la courbe qui va des premiers paysages aux plus récents suit le même tracé, indique la liberté conquise peu à peu par le peintre, ici comme ailleurs. Le graphisme aigu, qui souvent suppléait la peinture pure, construisait les formes, les détachait, s'est assoupli, a pris du moelleux. Bien sûr, et c'est là une constante chez Maurice Verdier, une fidélité à lui-même qui le fait s'appuyer sur le réel, s'émouvoir devant lui et s'efforcer à traduire, en peintre, ses émotions, ses toiles nous disent le monde des formes, des êtres et des choses.


Josy

Mais, alors qu'il a commencé par décrire, par analyser, il en est venu, progressivement, à ramasser les éléments dans une synthèse, à les unir, à les fondre, installant pourtant solidement les volumes dans l'espace. Il y a comme un goût manuel, sensuel des formes, chez lui. Il les fait naître de son pinceau comme il les caresserait de la main, en éprouverait le poids et la densité, le monde devenant néanmoins davantage sensation qu'il n'existe pour lui-même. Il est, alors, prétexte et objet de peinture. Il y a, aussi une autre évolution dans la peinture de Verdier, celle de sa palette, qui est allée s'enrichissant, gagnée peu à peu par la couleur.

Mais tout cela se tient. C'est qu'il est parti, lorsqu'il a réellement débuté dans la carrière, de ce que l'on appelait alors le «misérabilisme». Ils étaient quelques jeunes peintres à nous donner du monde une image désespérée, tous plus ou moins influencés par Francis Gruber, qui, mort très jeune, n'ayant laissé qu'une œuvre peu abondante, joua néanmoins un rôle fort important de chef de file. Et cela était normal, en somme. Ces jeunes gens venaient de traverser la guerre, l'occupation, des années nocturnes de misère et d'épouvante, de boue et de sang.


Torcello

Et puis, le temps passant, les souvenirs s'éloignant, la vie reprit ses droits et sa force. Mais jamais Verdier n'a chanté, jamais il ne chantera, tout simplement, tout uniment, la joie de vivre. Ses toiles sont toujours empreintes de mélancolie, souvent d'un certain tragique, qu'il peigne des paysages de Haute-Provence, du Portugal ou de Corse, des figures ou des natures mortes. Et cela vient de lui, de sa sensibilité profonde.

Cet homme, malgré que son physique ne le laisse point deviner, est un angoissé, et le regard qu'il pose sur le monde lui confère aussitôt une profondeur dramatique. Picard d'origine, revenant souvent, depuis son enfance, au berceau de sa famille, la plaine et son ciel gris, l'horizon qui s'en va nulle part, leur tristesse morne, l'ont sans doute marqué. Les figures qu'il nous montre, ses personnages, ses jeunes couples, ses tendres enfants-clowns, aux regards de nostalgie, coiffés de chapeaux dérisoires, nous disent la difficulté et la tristesse da vivre.

Ce n'est pas tant que l'existence leur soit peut-être particulièrement dure. Elle est pour eux ce qu'elle est pour les autres. Mais eux ne sont pas tout à fait comme tous. A l'image de celui qui les a créés, ils sont doués d'une sensibilité plus fine, plus profonde et plus prête à s'émouvoir. Un rien les émeut. Et leur nature n'étant pas à la joie, ils éprouvent davantage les causes de souffrances que de bonheur. Pourtant il est un domaine où Verdier se laisse aller, s'abandonne au plaisir d'exister, celui des fleurs. Il a peint beaucoup de bouquets, et, là comme dans ses nus, sa sensualité et sa tendresse, que sa manière de peindre en force ne laisse peut-être pas percevoir au premier regard d'un œil un peu superficiel, se manifestent avec évidence.


Sacré Cœur

Maurice Verdier n'est pas l'homme du premier jet. Il n'est pas de ceux qui brossent une toile en une seule ou même en quelques séances, et l'achèvent. Les siennes, il y travaille longuement, à plusieurs reprises. Il les laisse se reposer, il y revient, souvent plusieurs mois après. Il y en a toujours plusieurs, dans son atelier, en cours de perfectionnement. Il se satisfait difficilement. C'est un homme qui travaille.

Un mot qui revient souvent dans la conversation, lorsque l'on parle avec lui de choses sérieuses, c'est celui de «pureté». Il entend aussi bien, par là, la probité du travail bien fait que l'honnêteté envers soi-même et les autres, la sincérité en art comme dans la vie, l'absence de tricherie en toutes choses. Et certes, une de ses qualités majeures, c'est de ne pas tricher, ni avec ses sensations, ni avec sa toile. Il faut que l'une et l'autre s'accordent, et que la peinture qu'il fait, il s'y mette tout entier. Il le peut, son métier est assez sûr, et il possède ce que trop de jeunes peintres semblent, hélas! négliger, la science du dessin.

Il a beaucoup dessiné, il dessine toujours. Ses paysages, il va sur le motif les dessiner, prendre des notes de couleurs. Lorsqu'il peint un nu, il lui faut le modèle devant lui, au moins vers la fin, pour contrôler. Il ne saurait se passer de la présence, du contact avec les choses. Même quand il brosse une œuvre qui peut nous paraître de fantaisie, ses enfants-clowns, par exemple. Ce sont en réalité des portraits.

Parti d'une certaine sécheresse, d'œuvres aigu‘s et voulues, s'épanouissant, se libérant, Maurice Verdier a conquis la somptuosité de la couleur, de la pâte, la sensualité de la peinture, s'accomplissant dans une sorte de lyrisme réaliste, baroque, souvent tragique, toujours émouvant.

Pierre Courthion



Ile Saint-Louis

Edith Richaud

Maurice Verdier : une violence apaisée

Pour les jeunes peintres d'aujourd'hui, les prises de position, quelles qu'elles soient, n'ont plus du tout le caractère d'aventure qui marquèrent les débuts du cubisme, du fauvisme, du surréalisme ou de l'art abstrait entre 1910 et 1930.

Les expériences ont été si nombreuses et si variées qu'il n'est pas de domaine resté inexploré, qu'il n'est pas d'audace qui puisse scandaliser. Toute affirmation de personnalité est une soumission à un ordre de recherche déjà connu, l'apport individuel retrouvant tous ses droits, et l'on ne saurait juger l'artiste qu'en fonction de sa valeur personnelle, sans tenir compte de son adhésion à l'une des trois tendances générales, où semblent se répartir les artistes depuis la dernière guerre: «La nature inspiratrice», «La nature prétexte», «Le refus de la nature».

Ainsi le seul critère qui subsiste est bien celui de la personnalité.

Maurice Verdier est né le 2 juin 1919 à Paris. Après un court passage à l'école des Beaux-Arts, dans l'atelier de Sabatier, il participe à de nombreuses expositions collectives. Il est immédiatement remarqué dans le monde de la peinture. A l'étranger, les musées de Bruxelles, Liège, Verviers, ont acheté de ses toiles. Il fait une exposition particulière en 1947 à Lisbonne, et une autre la même année à Tunis. Il expose des œuvres dans tous les grands salons: Automne, Indépendants, Mai. Jeune Peinture obtient en 1949 une bourse de voyage de l'état et en 1950 se voit décerner le Ier Prix Fénéon. Félix Fénéon est encore vivant dans le souvenir de tous ceux qui ont connu et aimé le renouveau de la peinture française du premier quart de ce siècle. Ce critique avisé avait su discerner les promesses d'un art nouveau et les futurs horizons qu'il ouvrirait à la peinture de notre époque. En mourant, il eut la délicate pensée de consacrer une partie de sa grande fortune à la découverte d'authentiques talents encore à leurs débuts, et à leur encouragement.

Maurice Verdier a pleinement mérité cette haute distinction et les espoirs fondés sur lui ont justifié ce Ier Prix Fénéon. Les grands aînés avaient eux-mêmes, et de leur propre aveu, leurs maîtres: Delacroix a toujours proclamé ce qu'il devait à Frantz Hals,à Véronèse, à Rubens.

Personne n'invente entièrement son art. Maurice Verdier a sagement recueilli leurs leçons. Il nous dit avoir beaucoup médité sur Paolo Ucello ; nous le croyons volontiers. Nous voyons bien que son œuvre est dominée par un problème plastique: celui de la perspective. La perspective ucellienne offre pour nous un aspect charmant qui nous retient par son caractère primitif.

Ucello et Piero della Francesca se sont posé des problèmes qui séduiront longtemps encore les artistes de notre temps. Mais il est heureux de voir comment nos artistes, en reprenant cette fondamentale question, s'écartent des conséquences qu'en avaient tirées les successeurs d'Ucello, les "quatrocentistes" de Florence.

Et Verdier semble n'évoquer cette perspective que pour l'abolir. Moment subtil de la peinture, mais création véritable "entre le vide et l'événement pur" : la perspective de Verdier est celle de notre époque, c'est-à-dire sans point de fuite arbitrairement choisi en dehors du plan du tableau, mais au contraire dominée, par la notion d'unité fondamentale de la toile et s'identifiant avec son plan.


Allée aux coquelicots

Cette remise en question longtemps admise dans notre monde occidental, et l'expérience qu'il en fait, il nous semble bien que Verdier la met sous le signe de Van Gogh. Impossible de ne pas se souvenir de «la Chaise» de Van Gogh, et d'autres toiles analogues, en voyant les natures mortes de Verdier. Mais c'est là que Verdier est un véritable artiste: il n'imite pas, et s'il prend modèle, c'est pour aller au-delà du propos.

Parce qu'il n'évoque pas le même registre de sentiments que Van Gogh, l'œuvre si dense et si accomplie de Verdier nous achemine vers un certain symbolisme, à la manière de Gauguin.

Le contour affirmé, l'évocation décisive d'une forme, le balancement des masses colorées et l'équilibre interne du tableau sont non seulement d'un jeune qui se souvient opportunément d'un maître, mais d'un maître en devenir.

En 1950, Verdier est sélectionné pour le Prix de la Critique et pour le Prix de la Peinture contemporaine.

En 1956, Maurice Verdier fait une exposition particulière à la Galerie Lorenceau et Jean Chabanon dit de lui:



Galop

«Maurice Verdier est un peintre constant. La ligne qu'il s'est tracée, il la respecte. Son art est en plein accord avec lui-même, ne doit rien à des apports étrangers à sa propre nature. Il est pur, d'une rare netteté et d'une franchise totale.

Artiste marquant de son sceau les groupes où il expose, il agit avec une audace tranquille. Si l'imagination ne fait point défaut chez lui, il ne se prétend pas inventeur de formes. Ne se livrant à aucun lyrisme gratuit, Verdier sait exalter «par en dedans» la beauté des choses les plus simples. Les objets dont il compose ses natures mortes sont ceux de tout le monde et paraissent pourtant avoir été conçus tout spécialement pour lui parce que sa marque est de celles qui ne s'effacent pas : elle impose un tracé conducteur qui ne laisse rien au hasard.

L'écriture fort apparente qui cerne le motif et dont il use n'est pas un serti mais l'indispensable complément de la pâte. Elle souligne autant les modulations de la forme que de la couleur.

C'est un fait rare.

C'es une exposition qui fait honneur à cette peinture d'un esprit foncièrement français. Elle est belle et d'une majesté terrienne qui n' pas sa pareille. Chevalier des Arts et des Lettres en 1958, Verdier obtient la médaille d'argent de 1a Ville de Paris et la Médaille de la ville de Namur.

Il expose au Salon des Peintres Témoins de leur Temps depuis 1955, à l'école de Paris, Galerie Charpentier, Comparaison, école de Paris à Tokyo. Participe à des groupes : New-York, Londres, Toronto, Moscou, Munich, etc. Fait une exposition particulière à Montréal en 1959, a de nombreuses toiles dans des musées étrangers et français : Petit-Palais à Paris, Poitiers, Saint-Etienne, etc. Nombreux achats de l'état et de la Ville de Paris. Figure dans de grandes collections particulières. Une de ses toiles est reproduite dans la magnifique édition «corps et visages féminins», de Ingres à nos jours, préfacée par Waldemar George, et une autre, une magnifique nature morte, figure dans l'Encyclopédie de l'Art International contemporain.

Nous ne pouvons mieux conclure qu'en citant ces quelques lignes de Marc Sandoz. «Maurice Verdier a compris la nécessité du dépouillement et les sacrifices qui conduisent au style. Dans une écriture ferme, il évoque sa vision du monde plastique à laquelle il sait nous rallier par le charme de son langage coloré.

Edith Richaud in L'Echo de la Finance


Harmonie en bleu


 
Maurice Verdier

Galerie Déprez-Bellorget

15, rue de Seine - 75006 Paris

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