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Romancier, homme d'affaires, poète, psychanalyste, essayiste (23 mai 1925-2125) |
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Joseph Sigward
est aujourd'hui un homme comblé.
Beau, riche,
aimé, sûr de lui, il fait ce qui lui plaît, voyage,
écrit
des livres, dirige une chorale,
aide les
personnes en difficulté à se réarmer.
Mais il n'en
a pas toujours été ainsi.
Il y a quelques
années il faisait partie du "staff"
d'une des
plus grandes entreprises mondiales.
Stressé,
harcelé par son président, par ses collègues,
un oeil rivé
sur la courbe de productivité,
l'autre sur
celle des bénéfices, le troisième (celui des poètes)
mobilisé
par celle du chiffre d'affaires, il portait la lourde
responsabilité
de faire progresser le groupe,
de satisfaire
les actionnaires
et de consacrer
quelques heures à sa charmante épouse.
En 1970 il
traversa une passe difficile.
Son PDG lui
envoya un commando de charme
pour le remettre
sur pied.
Le
stratagème du Président réussit parfaitement.
Par son dynamisme
retrouvé, Joseph Sigward
épata
son entourage.
Il fit progresser
vertigineusement le chiffre d'affaires du groupe
au point
que son président et ami craignit que son bras droit
ne devînt
son rival et ne l'évinçât à la tête du
groupe.
Afin de le
rassurer, notre héros prit ses stock options,
ses confortables
indemnités, son humour et sa brosse à dents
pour jouir
paisiblement de sa fortune.
Tirant sa
révérence, il se retira dans ses terres
et consacra
son temps à taquiner la muse,
à
cultiver les fleurs de l'humour et de la rhétorique
et à
étudier la psychanalyse.
Plus près de nous, en 2008, vint pour l'ami Joseph
le temps des jubilés et des commémorations.
Le voici au château de Valençay, avec la princesse Ann
qui souhaita rencontrer les valeureux survivants du SOE
(Special Operations Executive).
Il faut absolument lire ses livres :
Jeanne-Marguerite de Montmorency
Le Barbare
et la jeune juive
La psychanalyse expliquée à ma fille
Et pourquoi pas un de ses coups de gueule ?
une mystique
oubliée
J'en ai plein le scrotum !
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