XAVIER LEMOINE
Maire de Montfermeil


 
La République court à la catastrophe !
Une étude de l'Institut Montaigne, menée pendant un an, notamment à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, révèle que les préceptes de l'islam remplacent de plus en plus les valeurs républicaines dans nos banlieues. Le maire de Montfermeil, Xavier Lemoine, réagit à ce constat en lançant un cri d'alarme. Voici le compte-rendu de cet appel qu'en donne France-Soir

 France-Soir : – Une récente étude de l'Institut Montaigne affirme que l'islam a pris le pouvoir dans nos banlieues. Partagez-vous cette analyse ?

 Xavier Lemoine : – Oui ! Je le dis depuis des années. L'islam s'est implanté dans nos quartiers. On en prend enfin conscience. Sauf que les remèdes avancés par l'Institut Montaigne – mettre plus d'argent dans les quartiers – ne sont pas les bons. De l'argent, depuis trente ans, on en a mis beaucoup dans les banlieues. Le problème, c'est que la République n'a eu aucune exigence vis-à-vis des populations accueillies. Installées en France, beaucoup d'entre elles continuent à vivre et à se comporter comme dans leurs pays d'origine, avec leurs langues et leurs coutumes, refusant nos valeurs, notre histoire et notre culture.

 France-Soir : – Avez-vous des exemples ?

 Xavier Lemoine : – Ils ne parlent pas français à la maison. Ils parlent la langue et ils regardent la télévision du pays d'origine de leurs parents. Dans les cours de récréation de ma ville, il y a 40 à 50 nationalités différentes. Et, là encore, chacun parle la langue d'origine des parents. Les mercredis et les samedis, ces mêmes enfants sont pris en charge par les écoles coraniques ou les associations tenues par leurs ambassades. Les établissements publics sont de moins en moins utilisés.

 France-Soir : – Quelles conséquences pour ces jeunes ?

 Xavier Lemoine : – Elevés dans leurs ghettos communautaires, ils n'adhèrent pas à nos valeurs. Et quand ils arrivent dans le monde du travail, ils ne sont pas « employables ». Ce n'est pas une question de formation, mais de « savoir être », de comportement, de codes sociaux.

 France-Soir : – Quelles conséquences pour notre pays ?

 Xavier Lemoine : – C'est l'éclatement de la République ! Les politiques, les associations et les médias doivent comprendre que nous ne sommes pas au pays des Bisounours. Récemment, un imam est venu me voir et il m'a dit : « Monsieur le maire, en 2014 vous serez peut-être encore réélu, mais en 2020 ce sera nous. C'est mathématique, car nous serons majoritaires. »

 France-Soir : – Je ne comprends pas ...

 Xavier Lemoine : – Cet imam faisait allusion au basculement démographique qui, selon lui, se produira en France. Déjà, en Seine-Saint-Denis, que constatons-nous ? Sur le 1,5 million d'habitants recensés, 500.000 sont titulaires d'une carte de séjour, 500.000 sont français en vertu du droit du sol ou des naturalisations et donc sans aucune ascendance française, les 500.000 autres, Français ayant des ascendances françaises, plutôt vieillissants et « déménageants ». Or le taux de natalité des deux premiers tiers est le double de celui du dernier tiers. C'est inéluctable, la bascule démographique s'accomplit, comme le décrit très bien Christopher Caldwell dans son récent livre, Une révolution sous nos yeux.

 France-Soir : – On aborde là un sujet tabou. Que proposez-vous ?

 Xavier Lemoine : – La France doit exiger trois choses de la part des populations qui s'installent chez nous : la connaissance du français, la connaissance et le respect de nos coutumes, et la connaissance et le respect de notre histoire. Actuellement ce n'est pas le cas, et c'est dangereux. Nous n'enseignons même plus notre histoire à l'école. Il est temps d'être lucide et responsable.

 France-Soir : – Que faire si certains refusent de se plier à vos trois exigences ?

 Xavier Lemoine : – J'ai été récemment au Danemark et en Suède. Là-bas (des pays culturellement plutôt à gauche), les étrangers ont six mois pour apprendre la langue du pays, ses valeurs fondatrices et son histoire. Si vous ne possédez pas ces trois éléments essentiels, vous n'avez pas accès au numéro d'immatriculation qui vous donne droit à la Sécurité sociale, aux aides sociales, au logement, au travail.

 France-Soir : – En France, imposer ces trois critères aux étrangers, est-ce possible ?

 Xavier Lemoine : – Bien sûr que c'est possible ! C'est même indispesable, si nous croyons en nos valeurs. Quand j'en parle en privé avec des élus, ils sont d'accord avec moi. Sur le terrain, les maires font le même constat que moi, mais ils n'osent pas encore le dire publiquement.

Cette étude, intitulée Banlieue de la République,a été publiée par l'Institut Montaigne, un groupe de réflexion sur l'évolution à long terme de notre société. Il regroupe des universitaires, des hauts fonctionnaires, des représentants de la société civile, des syndicalistes, des chercheurs, des chefs d'entreprise. Institut indépendant, il bénéficie d'un budget annuel de 3 millions d'euros, alimenté uniquement par des dons privés."

« L'imagination est plus importante que le savoir »

 RÉACTION D'OLIVIER TOURNAFOND :

Rien que tout à fait normal et prévisible dans ces sombres prévisions ! L'islam triomphera mathématiquement et les troubles les plus graves éclateront. Depuis le temps qu'on le dit ! Jean Raspail n'a-t-il pas écrit en 1973 Le camp des Saints ?

Et il ne faut surtout pas compter sur notre fameuse "République" pour inverser le courant ! Comment peut-on être naïf à ce point !

Ma collègue (de gauche) Mme  Marie-Pauline, professeur de droit, a publié il y a dix ans un ouvrage très intelligent et perspicace sur les "Valeurs de la République".

Sa conclusion était que la valeur suprême résidait dans la non-discrimination et la dissolution inéluctable de l'identité française, quoiqu'il en coûte à la nation et à nos concitoyens.

C'est là une mission quasi-religieuse, impérative, idéale, devant laquelle tout devra céder. Car l'objectif métaphysique de la République est précisément de rayer de la carte tout ce qui mettait les Français au-dessus du reste de l'humanité.

Et Mme De Swarte ne s'en offusquait guère. Elle estimait au contraire cette évolution parfaitement normale (comme dirait Hollande) et peut-être même souhaitable eu égard à la méchanceté intrinsèque de l'ordre ancien (l'ordre naturel, pétri d'inégalité, de dangers et de souffrances).

Voilà pourquoi la République préférera toujours les pauvres aux riches, les ratés à ceux qui réussissent, les étrangers aux français, les délinquants aux honnêtes citoyens, les assistés aux travailleurs. La République Française n'est pas là pour aider nos concitoyens ou faire prospérer le pays. Secrètement elle est là pour venger les laissés pour compte de l'histoire et du monde. Il n'y a que les stupides bourgeois pour ne pas s'en rendre compte.

Il y a derrière ce régime de toute évidence, une véritable perversion, une caricature grotesque des valeurs évangéliques. Encore une fois, il faut être totalement abruti ou enfoncé dans la matière pour ne pas s'en rendre compte.

A la limite et de ce point de vue l'invasion par l'Islam est "normale", la dette est "normale", la persécution quotidienne des français par leurs administrations est "normale", l'autoflagellation est "normale", la fiscalité confiscatoire est "normale", etc... Tout comme Hollande qui est lui-aussi un président "normal".

Tout cela est parfaitement normal, tout comme la mort qui est également un phénomène normal.

Je ne dis pas que toutes les républiques dans le monde sont comme celle-ci. Mais ce qui est sûr, c'est que la nôtre est maudite et qu'elle nous propose ni plus ni moins un suicide collectif, un peu comme la Secte du Temple Solaire.

C'est là que le combat que nous menons, nous royalistes, et qui était aussi celui de Charles Maurras, prend tout son sens. Nous refusons ce suicide programmé. Nous nous plaçons du côté des forces de la vie et nous luttons contre les forces de la mort.

A ce stade, il n'est plus question de démocratie ou de monarchie. Il est question de survie pour la France et pour nos compatriotes. Olivier Tournafond

Lire :
Marie-Pauline Deswarte
Essai sur la nature juridique de la république
Éditions Harmattan